« Non, non, non, je ne veux pas l'oublier » chante Camélia Jordana, le jeune prodige de la Nouvelle Star, lorsqu'on lui propose de prendre un verre. Nous sommes nombreuses à nous enfoncer confortablement dans notre déprime comme dans un édredon géant. On sombre sous la couette et on refuse d'en sortir pour songer tout notre soûl à ce salaud qui nous a parachuté. Un seul ami, je dis bien un seul, est en mesure de nous consoler dans ces moments : notre oreiller.
Mais une couette ne remplace pas un Jules, du moins pas longtemps. Et à trop jouer le jeu de la déprime girly, avec série télé et glace Haagen Dazs à la clé, on finit par entrer dans un cercle vicieux dont il est difficile de s'extirper. La déprime est nécessaire pour se remettre d'un choc, d'une blessure, mais elle ne doit pas s'étendre dans le temps. Il appartient à chacun(e) d'évaluer l'étendue des dégâts causés par la rupture et le temps qui sera nécessaire pour se reconstruire. Mais gare au laisser-aller qui finit toujours par vous prendre à votre propre jeu.
C'est à ce moment-là qu'interviennent les amis. Lorsque vous estimez que votre déprime a assez duré, qu'il est temps pour vous de vous reprendre en main et de revenir dans le jeu, faîtes signe à vos amis pour leur annoncer que l'orage est passé. A eux de prendre le relais pour ensuite vous emmener dans les soirées les plus folles et vous faire oublier pour de bon ce passage à vide. Après le désœuvrement post-rupture, multipliez les projets et refaites-vous une garde-robe pour commencer une « nouvelle vie » !
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