Sexe : Quand les Françaises se dévergondent !

L'évolution des mœurs sexuelles

La décennie 2010 signe définitivement celle de la totale libération sexuelle des femmes, dans les sociétés occidentales. Finis les tabous, à bas les inhibitions, tout est permis, pourvu que ce soit légal et consenti !

Qui a dit que les femmes n'aimaient pas la fellation et la sodomie ? Aujourd'hui, plus d'une femme sur cinq avoue prendre autant de plaisir par le sexe anal que par la pénétration vaginale. Les hommes l'ont bien compris et cherchent à décupler leur bien-être, en stimulant leur clitoris durant cet acte sexuel, qui semblait encore déviant à la société, il y a à peine 20 ans...

Plus de la moitié des femmes estiment par ailleurs que la fellation fait partie d'une relation sexuelle normale. Elles admettent que cela a un côté excitant de se soumettre et de faire plaisir à leur homme, et qu'il n'y a rien de dégradant quand il y a de l'amour. En gâterie seule ou en préliminaire, elle aime donner à leur partenaire le baiser fatal !

Les sextoys ont eux-aussi fait définitivement leur place dans les placards de ces dames. Presque deux femmes sur trois ont déjà acheté et/ou essayé un sextoy. Utilisé seul ou lors de jeux sexuels en couple, il est totalement entré dans les moeurs, il en existe des centaines de gammes, et les entreprises qui les commercialisent se sont d'ailleurs décuplées ces dernières années, sur le web en particulier.

Les femmes, de plus en plus libertines ?

La décennie 2010, c'est aussi celle du libertinage clairement avouée. On fréquente les boîtes d'échangistes en couple et on ne s'en cache plus ! Le sexe à plusieurs fait partie de la vie intime et n'apparait plus comme une déviance.

Échangisme, mélangisme, libertinage... visiblement, pour un Français sur dix et une Française sur vingt, là où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir ! Ainsi, même si un homme sur trois et une femme sur cinq y songent dans l'absolu, seule une petite minorité passent réellement à la pratique !

Si il y a encore quelques années, l'échangisme se pratiquait dans des bars ou clubs spécialisés, et dans une ambiance parfois glauque, aujourd'hui, grâce à Internet et aux sites de rencontres, chacun peut s'y adonner à sa façon... Mais il reste néanmoins le problème de la sécurité, que la boîte de nuit pouvait mieux assurer en constituant un cadre, qui sera moins évidente dans la sphère privée.

Et la fidélité dans tout ça ?

Pour beaucoup, l'échangisme n'est pas synonyme d'infidélité, car si il y a mélange des corps, il n'y a pas d'affaires de sentiments en théorie. Cette pratique n'a en effet pour vocation que d'augmenter le plaisir sexuel et paradoxalement de restimuler la sexualité du couple !

Il existe une idée reçue ancienne qui dit que les femmes sont plus fidèles que les hommes, mais qu'en est-il réellement ? Contrairement à ce que l'on croit, les femmes ne sont pas des anges ! Ainsi, elles sont 48 % à admettre avoir déjà trompé dans leur vie l'un de leurs partenaires, contre 52 % pour les hommes. Ce petit écart de points dans les sondages montre que l'égalité homme-femme finit par arriver, même là où on ne l'attend pas !

Les facteurs qui pousseraient aujourd'hui les femmes à être infidèles seraient : l'insatisfaction sexuelle due à la routine, la disparition du désir mais la volonté de garder une vie de famille, une tentation forte et quotidienne ou un coup de foudre, le fait de se sentir délaissée et rejetée par son partenaire.

Pour conclure, les femmes considèrent souvent que le fait de fantasmer, de draguer ou d'embrasser une autre personne que leur conjoint est une tromperie. Alors que pour les hommes, seule la relation sexuelle avec une autre correspond à une infidélité.