Il est important de comprendre pourquoi cela n'a pas fonctionné, pour ne pas reproduire indéfiniment le même schéma, et pour réaliser que cela ne vient pas forcément de nous. Ou si ça vient de nous, ce qu'il faut corriger pour que ça change.
En admettant tes erreurs
Mais non, on n'est pas parfaite ! Plus le temps avance et plus on se trimballe de casseroles affectives, plus les expériences-échecs) s'accumulent... Il faut donc essayer de comprendre ce qui, du passé, des (j'aime pas dire traumatismes antérieurs, est venu polluer la nouvelle relation. De l'impatience, de la peur, de la volonté de tout contrôler.... ? Inconscientes, ces réactions peuvent faire foirer un début d'histoire déjà si fragile. Les relations humaines, pour qu'elles soient cordiales, reposent sur des attentes et des attitudes similaires. Peut-être que pour conjurer la peur des débuts, avez-vous voulu aller trop vite ? L'autre s'est-il senti envahi, manipulé, brusqué dans son rythme propre ? Certains hommes se sentent menacés dans leur virilité lorsque les femmes prennent l'initiative. Dans son rapport à l'autre, il faut absolument tenir compte de la synchronisation des rythmes et de l'attente de l'autre. Etre patiente ! Le voilà le secret... rien ne presse, on a vécu des décennies sans ce Jules là, on n'en mourra pas ici, tout de suite, d'attendre encore quelques heures, quelques jours... Pour découvrir qu'en fin de compte, il ne nous plait pas tant que ça, cet inconnu.... Le temps est notre allié ! Peut-être aussi a-t-on manqué de naturel face à lui ? La pression, une trop grande décontraction feinte, des plaisanteries pour détendre à tout prix l'atmosphère, nous ont peut-être desservis, faites passer pour une douce-dingue, une follette ? À méditer pour l'avenir : quelle image de soi veut-on donner dans les premiers rendez-vous ?
En dessinant le profil du Jules
Lui non plus n'est pas parfait ! Loin de là... Eh les filles, descendez Jules de son piédestal, vous de votre petit nuage, c'est pas La petite maison dans la prairie ici ! Donc, après ce mea-culpa nécessaire, on se déculpabilise. Parce qu'une situation se vit à 2. Alors, on essaie de comprendre qui on avait réellement en face de soi, et non pas ce personnage fantasmé qu'on s'était inventé. On analyse ses réactions, on revient sur les conversations qu'on a eues, tous les petits indices qu'il nous a donnés sur sa vraie personnalité, en essayant de cerner objectivement le profil de celui qui occupait nos pensées. Peut-être que l'on n'a pas voulu écouter cette petite voix qui nous murmurait à l'oreille que cet homme n'avait pas les qualités requises essentielles à nos yeux ? Qu'il semblait volage, séducteur, trop dépressif ou narcissique pour s'intéresser vraiment à autrui, ou peu intéressé par le sujet. Là, chassez immédiatement à coup de balai cette tarte à la crème d'infirmière qui sommeille en chacune de nous : non, vous n'êtes pas là pour sauver tous les chiens errants de la planète, vous ne réussirez pas mieux qu'une autre à lui redonner le goût de vivre, et NON vous n'allez pas perdre votre temps et votre énergie à le changer ! Un homme ne change jamais ! Ma chérie, pour ne pas te prendre des murs et des râteaux indéfiniment, grave ça en GROS dans le marbre de ton petit cortex ! Ce genre de mec là, tu as bien peu de chance de le faire tomber amoureux... Même si ça n'est pas facile de l'admettre, il vaut mieux renoncer que s'obstiner ! Car même si la plus belle et gentille fille du monde se présentait devant eux, ils ne la verraient même pas, trop occupés à se regarder le nombril, s'autodétruire, jouer les beaux ténébreux, ou s'attirer les faveurs d'une autre pour une nuit. Alors, dans ces cas là, on fait preuve de fairplay, et on se retire du jeu ! On ne se jette à l'eau que pour des Jules qui en valent vraiment la peine ! Pas des cas sociaux !
Tu te dis que ça arrive à tout le monde
A ta voisine, à ta chef, à Monica Bellucci, et même à ce petit c** (en trois lettres, ou sept si tu veux) qui vient de t'éconduire ! Mais oui, lui aussi, nul doute que depuis le CP et cette mini peste de Géraldine Laurent, il s'en est prit en pleine poire, des râteaux ! Donc, ça n'est pas une fatalité, non, le destin ne nous a pas prédestinée à vivre et finir seule, on n'est pas en train de payer la note de bêtises de jeunesse peu exemplaires (même si Géraldine Laurent, c'était nous !). La vie n'est pas linéaire, c'est ce qui en fait son intérêt, la frustration en fait partie et nous devons composer avec, comme chaque personne qui nous entoure. Il arrive que les envies ne soient pas partagées, qu'entre deux êtres, il y ait un mauvais timing, et...voilà tout. Pas de quoi chercher une loi supérieure, ou une pseudo épée de Damocles du destin au dessus de sa tête pour l'expliquer.
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