La brindille, aka, l'icône absolue de la mode : Kate Moss, a (re)coiffé le catogan du maître, aka, Karl Lagerfeld au poteau.
En effet, la vénérable institution du Bath Fashion Museum récompense depuis 46 ans maintenant les créations des stylistes en remettant le titre honorifique de la « robe de l'année » à son créateur. Mais de mémoire de fille à la mode, seuls les grands esprits des grandes maisons de couture avaient été récompensés par cet insigne honneur.
De John Galliano pour Dior à Lacroix, les grands noms se bousculent au portillon afin d'obtenir la reconnaissance ultime de la modosphère et de ses disciples. Ce prix récompense l'originalité et la finesse d'éxécution de la robe lui confèrant ainsi le statut de "Must have of the Year." Mais cette année, point de fourreau lamé Versace mais bien une petite robe noire 70's à pois blancs qui relègue au placard la robe or de Chanel.
Mais si tout le monde s'accorde sur le sens du style de Kate Moss qui a imaginé cette robe pour Topshop, on ne peut éviter de se questionner sur la polémique que cette désignation soulève et plus encore de ce qu'elle symbolise.
En effet, en ces temps de crise quel symbole plus fort que celui de mettre à l'honneur une robe à 60 euros et donc accessible à toutes ? De fashionista à recessionista, il n'y a qu'un pas.
Personnellement, je n'aime pas trop les épaulettes de cette robe noire, même si cela est très tendance...
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