Définition
Le bégaiement, ce trouble, qui affecte un pour cent des adultes dans le monde, est bien mystérieux. La personne concernée, selon la définition donnée par l’Organisation Mondiale de la Santé, prononce « une parole caractérisée par une répétition fréquente de sons et de syllabes ou par des hésitations ou pauses fréquentes ». Quelles que soient les définitions données au bégaiement (variant d’une institution à une autre), il y a un certain flou autour de celui-ci. Accepté ou bien source de gêne, de honte, on n’en sait finalement peu à son sujet.
Avant même de savoir comment s’en débarrasser, ou l’atténuer, se pose la question de l’origine de ce bégaiement.
Notre ADN en cause ?
Une équipe de généticiens américains, dont l’étude est parue dans la dernière édition du New England Journal of Medicine, vient apporter une réponse. Selon celle-ci, des mutations génétiques joueraient un rôle dans le bégaiement. Le constat fait par cette équipe de chercheurs vient conforter le soupçon de ce que le bégaiement aurait une cause génétique, l’observation ayant été faite que le bégaiement aurait tendance à être plus fréquent dans certaines familles.
Et la recherche dans tout ça ?
La recherche est aujourd’hui celle visant à comprendre comment les anomalies métaboliques relevées affectent les structures dans le cerveau qui sont essentielles pour parler sans bégayer.
Là où cette étude est particulièrement intéressante, c’est que : qui dit détection du pourquoi, laisse la porte ouverte à la recherche de nouveaux traitements. Aujourd’hui, les thérapies visent principalement à réduire l’anxiété, à aider le bègue à se détendre, à respirer… Le bégaiement, s’il peut apparaître pour certains comme un trouble assez « mineur », ne l’est pas pour ceux en étant affecté. On attend donc avec impatience la suite de ces recherches, et les répercutions de celles-ci dans la vie quotidienne des personnes pour qui le bégaiement est une gène, voire un handicap.
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