Le contexte
Donc, on a enfilé notre robe de chambre en soie sauvage au-dessus de notre chemise de nuit en dentelle ajourée, une étole au-dessus de la robe de chambre en soie sauvage pour ne pas risquer l'angine de poitrine, non plus les émeutes de la gente masculine, nos petites mules Agent Provocateur que l'on prendrait presque pour des Louboutins tellement elles sont.... chères, fourré notre petit porte-monnaie (oui, petit, parce qu'on n'a pas envie de se ruiner non plus, chez Monop', faut pas délirer...) dans notre petite poche et on a filé dans ce mini supermarché ouvert jusqu'au 12 coups de minuit du lundi au samedi, histoire de voir ce que l'on propose à la Cendrillon tête en l'air que nous sommes comme roue de secours cosmétique nocturne. La tête de la caissière... et du beau brun à la recherche de sa roue de secours bio à lui du côté du rayon « liquides comestibles pas trop chers, bordelais de préférence » lorsqu'ils m'ont vu débarquer attifée de la sorte... J'ai vu dans leurs regards incrédules qu'ils me prenaient pour la fille cachée d'Alice Sapritch et Madame Sarfati ! Qu'importe... voici donc, en cas de panne nocturne, le top 4 des produits de secours pour passer une bonne nuit, rattraper le coup et se faire un super teint malgré tout, que nos chipies de collègues de boulot n'y voient que du feu le lendemain.
Le lieu
C'était, un jeudi, à 23h45. Me voici donc au Monop' du 65 rue de Turbigo, dans le 3e arrondissement, près de chez moi, oui, mais aussi, précisément, tout prêt de chez mon chéri! Au bout de sa rue précisément... (« à 75 mètres exactement? Et bien que l'adresse officielle soit le 65 rue de Turbigo, en fait, ton Monop', il est à l'angle des rues Borda et Volta? Ah, d'accord mon ange.... merci, je vais corriger », (c'est un garçon, il a le sens de la précision). Où en étais-je avant cet aparté.... ah oui: heureusement qu'il avait prévu ce soir là un dîner de garçon au resto avec son meilleur pote, et non pas de roder dans les rayons de son Monop' préféré pour cause de panne nocturne de penne-bolognaise-express... (« tu n'aimes pas des masses la bolognaise, tu préfères le pesto, uniquement à l'huile d'olive, pas les arnaqueurs à l'huile de tournesol, et comme pâtes, t'en as un peu marre des « Penne rigate », tu préfères les « Casarecce », notamment celles intégrales et bio de la marque Garofalo, aussi dispo en plus simple chez Barilla....? D'accord, va pour les Casarecce au pesto à l'huile d'olive, tu as raison, il ne faut pas induire mes lectrices en erreur, surtout en ce qui te concerne mon astre luminescent, mais arrête de lire par dessus mon épaule quand je suis en train d'écrire un article.... oui, même s'il parle de toi, sinon j'aurais jamais fini!!!).
Je disais..... Heureusement qu'il n'est pas là, Jules, au détour d'un rayon de yaourts, à constater bouche bée, dans quel état j'erre, en tenue d'oiseau de nuit nyctalope, jusqu'au rayon beauté. Beauté, mais bio (oui BIO, car maintenant, c'est sans paraben et avec des ingrédients d'origine naturelle mes produits de beauté, ou rien!), pour voir ce qu'on propose à ma mine déconfite de trentenaire bientôt quadra (à 20 ans, je m'en fichais éperdument d'être en panne de crème de nuit, je n'en mettais pas d'ailleurs, de crème de nuit, ce truc pour vieille... et mon teint était toujours frais comme la rose le lendemain), comme cession de rattrapage et solution miracle. Et bien, les voici :
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