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Dédé, remontée à "La Nouvelle Eve" pour 3 représentations

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Claude Calès

Interview de Claude Calès metteur en scène de l'opérette mythique Dédé...

La troupe Les Baladins de la Seine reprend pour 3 représentations exceptionnelles  l'Opérette du tandem Christiné-Willemetz Dédé, une comédie de mœurs ayant fait les beaux jours des années folles et lancé au passage la carrière du jeune Maurice Chevalier avec des airs aussi célèbres que :  « Dans la vie faut pas s'en faire », « Si j'avais su évidemment », « Pour bien réussir dans le chaussure » ou encore « Je m'donne » fredonnés par plusieurs générations.

Remontées sur les planches de La Nouvelle Eve, cette opérette en 3 actes nous donne l'occasion de rencontrer Claude Calès, son metteur en scène, de revenir sur son parcours et d'évoquer avec cet ancien chanteur de l'Opéra de Paris ce genre particulier et populaire qu'est l'opérette.

Femmezine : Qui êtes vous?

Je m'appelle Claude Calès. Je suis le metteur en scène de l'opérette Dédé qui se joue prochainement sur la scène de La Nouvelle Eve, un théâtre pour lequel mon épouse Michèle Claverie, directrice artistique du projet, et moi-même, avons eu un réel coup de foudre. Nous ne sommes pas de première jeunesse tous deux, et avant d'embrasser une carrière de professeur de chant pour elle et de metteur en scène pour moi, nous avons fait de très belles carrières de chanteurs lyriques. Je dis belles parce qu'elles furent bien remplies. Dans tous les métiers, si l'on fait son art en suivant son idéal, on fait une belle carrière.

Vous étiez destiné à être chanteur ?

En ce qui me concerne, mon père voulait que je sois avocat, donc j'ai fait des études de droits à Toulouse. J'ai toujours chanté. Ma mère déjà, était chanteuse, mais avait du renoncer à sa carrière à 19 ans, lorsqu'elle s'est marié pour faire ensuite 4 enfants. Pour en revenir à mes débuts, lorsque le directeur du Conservatoire de Bordeaux m'a entendu chanter, il a écrit à mes parents qui ont assez facilement accepté que je laisse tomber mes études de droits pour me consacrer au chant. A Bordeaux, 2 ans. Puis à Paris, où j'ai eu la chance de rentrer ensuite à l'Opéra, par la grande porte comme on dit! Et de rencontrer celle qui allait devenir mon épouse, fille d'un merveilleux chanteur de l'Opéra de Paris de l'époque à qui je dois beaucoup, chanteuse elle-même. Nous sommes littéralement tombés amoureux de nos voix, de nos physiques un peu, mais surtout par le biais de nos voix, car la voix, cela touche l'âme en profondeur.  Pour la petite anecdote, en plus de nos deux carrières de chanteurs d'Opéra internationaux, nous avons trouvé le temps de concevoir un fils, dont nous n'avons jamais eu la chance d'entendre le moindre filet de voix !

 

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Anonyme (non vérifié) , 17 juin 2016
Cher Claude,
Je revois ce soir nos émissions d'opérette, le mythique et irrésistible duo des dindons et ai eu envie d'avoir de tes nouvelles, nostalgie au coeur ....
Comment vas-tu ? Comment va Michelle ?
Si tu as ce message, tu peux me téléphoner au 0608828802 ou m'écrire sur ce mail : ouliana@wanadoo.fr
Toutes mes amitiés
Ouliana Tchaikowski